d’Eugène Ionesco

Avec Laurent Letellier, Jacques Roerich, Dominique Richard, Benoît Weller – Création sonore : Ludovic Germain – Création lumière : Marie-Noëlle Bourcart
Mise en scène et scénographie : Aurélie Vilette
Théâtre des 50
Un homme emménage dans un logement parisien. Deux déménageurs officient, et sous les ordres du locataire, empliront la pièce encore et encore, jusqu’à ce que la ville entière soit paralysée par ce déferlement d’objets, et que le nouveau locataire, d’un monde que nous connaissons bien, soit littéralement enterré sous les biens matériels accumulés, réduisant toujours un peu plus son espace intime. La fable est limpide, implacable, absurde et drôle, et devient le prétexte d’un exercice de style autour de l’objet quotidien et son histoire. La satyre sociale et écologique devient réflexion sur l’objet technique ultra connecté, ou l’homme se perd dans un monde virtuel infini qui le paralyse, assis sur son canapé.